vendredi 28 mars 2014

Galère 8 : gérer ses contradictions...

Dans la vie des Supers Parents, on a pleins de moments bien, de moments moins bien, et de moments carrément moisis ! ^^

La galère que je t'annonce aujourd'hui fait partie des deux dernière catégories : moments un peu (beaucoup !) pourris et vachement bizarre (bien que logique quand on y réfléchis un peu...).

En effet, tout à chacun saura que pour qu'un enfant se construise convenablement, en harmonie et en équilibre psychique et émotionnel, (attention, je te sort les mots qui impressionne !), il lui faut des limites. Ce sont grâce à ces différentes limites que sa vie sera cadrée, et qu'au delà du sentiment de sécurité dont un enfant à obligatoirement besoin (comme les adultes finalement), il se sentira aimé et sentira qu'on en à quelque chose à faire de lui (bin oui, se prendre une petite tape sur la main et des remontrances si bébé/l'enfant dépasse les limites instauré, c'est lui montré aussi qu'on se soucis de lui, qu'on fait attention à lui, et c'est super important pour lui).

Donc, vu que tu sais ça, le Super Parent que tu es, a dit haut et fort avant l'arrivé de ton bébé, qu'il y aura des limites, et que ça filera droit !

Donc, J'AI dit que j'instaurerai des règles de bases afin que tout le monde soit content et qu'on puisse vivre en harmonie tout les 3. A ce moment là, j'avais un ventre tout rond, je dormais quasiment 28 heures sur 24 et mes réalités étaient (légèrement) faussées par une petite énorme vague d'hormones en tout genre... Et puis, dans ma tête, c'était clair : les règles je les connaissait (dodo dans son lit pour la sieste de l'après midi et pour la nuit, ne pas céder aux caprices qu'il nous ferait, ...), je savais que Super Papa me soutiendrai, et en plus, je me connaissais....... Oui, mais comme je vous l'ai dit, j'étais enceinte et ça change la donne !

Quand Bavouillator est né, déjà, il a fallut (forcément) que je m'habitue. Bin ouai, un grimlins dans ton ventre, c'est pas la même chose qu'un grimlins dans un couffin, qui pleure, qui mange des bib's toute les 3 heures (au départ) et qui pleure...
Déjà à ce moment là, ta vision et ton ressentit des choses change... et ce n'est que le début des emmer*** !

Tu rentre à la maison, avec bébé et mari sous le bras. Tu prends doucement tes marques et déjà, tu dois agir... Le rythme de vie se prends déjà à ce moment là. Oui mais voilà, c'est tout neuf, y'a les hormones qui sont au taquet, tes peurs, tes appréhensions et tes doutes qui sont au taquet également, donc tu te dis que "boarf, on verra ça dans une semaine ou deux, le temps qu'il grandisse un peu... Il est tellement petit ! Et puis, il fait pas encore ces nuits... Et puis, on sait jamais, s'il arrive quoi que ce soit, faut qu'on soit là pour le voir tout de suite... Et puis, le baby phone, il se déclenchera pt'être pas... Et puis.... Et puis....." .

T'a des excuses à la pelle (a l'appel ??), donc tu remet ça a plus tard. PREMIERE BOURDE !! 

Ce n'est pas tant à cause de ton bébé, mais plutôt à cause de tes peurs et appréhensions personnel. Donc pour te rassurer toi, le rythme de vie, tu l'oublie un peu et c'est toi qui vie au rythme de ton bébé... Et puis, en même temps, tout le monde te dit de vivre au rythme de ton bébé, de dormir quand lui il dort, de calquer tes moments d'activités sur les siens, etc... Donc toi, bête et discipliné, tu fais ce qu'on te dit.

Et puis le temps passe... Ton bébé grandit (à une vitesse déconcertante), et tu te retrouve dans la merdoum en moins de deux. Pourquoi ??
Et bien parce que pour toi, ce bébé qui est venu au monde il y a peu, est encore un tout petit être, bien qu'il ai grandit, et que tu veut tellement en profiter et être avec lui, qu'au final, tu ne voit pas le temps passé... Et vu que tu ne voit pas tellement le temps passé, les (mauvaises) habitudes s'installent (s'en que tu t'en rende vraiment compte) et que quand tu le réalise, c'est trop tard.

Alors, en ce qui nous concerne, le rythme de vie de toute la maisonnée a morfler (voir l'article du blog => Quand on y pense... c'est pas si évident !), et Bavouillator à commencer les caprices à puissances grand V.  Mais heureusement,on 
a remédié au problème depuis peu, et tout le monde recommence à se sentir bien. 

Bébé dors et s'endors dans son lit à heure fixe tout les soirs, fait une sieste dans son lit tout les après midi, à heure fixe aussi, et déjà, rien qu'avec ça, on se sent tout de suite mieux !

On (se) retrouve (en prenant) du temps pour nous, parents, juste tout les deux, sans bébé (qui pionce comme un bienheureux dans sa piaule).

Oui, mais ça ne c'est pas fait tout seul, et au départ, quand on couchai le lardon dans son lit, que ce soit pour la sieste ou pour le grand dodo (comme l'appel Super Papa), Bavouillator hurlait, pleurait, s'agitait, régurgitait, et je t'en passe. Pas content le gamin...

Oui, et toi, Super parent que tu es, tu le vis vachement mal !! C'est contre nature de laisser son enfant dans cet état là et de ne pas intervenir.

Alors c'est là que le combat intérieur commence. Ce combat contre toi même, pour ne pas céder à cette envie, à ce besoin quasi irrépressible d'y aller, de le voir, de le consoler, de le rassurer, de le prendre dans tes bras, de le cajoler, de sécher ses larmes en lui disant que tu l'aime. Alors tu ronge ton frein, et tu guette chaque pleurs, de ton oreilles meurtrie par tant de colère, en essayant de te dire que oui, ce n'est qu'un caprice. Car s'en est un !! Monsieur bébé, on change ses habitudes, donc il fait savoir que ça ne lui plait pas, alors il pleure et se fout en colère.

Et puis bébé te teste ! Il tente et il essaye (qui ne tente rien n'a rien hein !), via ses pleurs, de te faire revenir, de te faire céder, de te faire plier ! OUI MAIS NON, tu dois être fort, toi, le Super Parent ! Si tu cède, ne serait-ce qu'une fois, c'est mort, tu anéantis tout tes efforts d'un coup et tu repars du tout début...

Et oui, émotion parentales de mer** !! Tu sais que c'est pour son bien (et le tiens), mais entendre et voir ton petit bébé comme ça, c'est dur ! Alors tu combat tes émotions contradictoire à longueur de journée... Et ça, on te le dit pas quand on te parle des enfants, des bébé et de la parentalité de manière générale ! On te dis que c'est dur, car tu va être fatigué, tu va devoir être patient, tout ça... Mais on te dis pas que tu va devoir développer un sens aiguë du self contrôle et de la force mental, que tu va devoir ignorer et dompter ces liens paternel/maternels qui te jouent tellement de tours !

Bref, la parentalité, c'est aussi des sentiments et des émotions contradictoires. La parentalité, c'est savoir se faire violence pour le bien de son enfant, quitte à souffrir...
Alors, Super Parent, soit fort, soit courageux, ce n'est qu'un début, mais si tu réussi, alors rien ne te sera impossible et c'est le bien être et le bonheur que tu verra s'installer au seins de ton foyer !

Et toi, comment tu les as géré tes sentiments contradictoires ???

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