Me retrouver toute seule, c'est pas forcément une angoisse chez moi, mais j'aimerai pas ça, c'est clair.
Je suis une solitaire qui a besoin des autres pour mieux me retrouver... Je suis compliqué comme nana.
Je suis compliqué comme maman, comme épouse. Mais malgré ma complexité, je reste d'une simplicité désarmante...
Ouai, ce soir, j'ai un ptit spleen.
En fait, c'est pas un coup de mou, c'est juste une partie de moi qui est un peu (beaucoup) moins drôle que la personne que je suis les 90 % du temps. Pt'être parce que je suis fatigué, que j'ai trier et jeter pas mal de papiers de ma vie d'avant (ouai, en ce moment, je tries et range nos vies administrative à Super Papa et à moi), et que ça me travaille un peu... Sûrement...
Je suis une bout-en-train, toujours le mot pour rire, pour te redonner le sourire. Je suis la fille un peu déjanté qui fait un peu des trucs délirants et qui parle fort. Je suis celle qui est toujours partante pour se retrouver entre amis pour faire la fête et profiter de la vie.
Mais si je suis cette personne là, la "drôlesse", c'est parce que je suis aussi cette personne sombre, pleines de silence et de maux.
Il n'y a que les gens qui me connaisse vraiment qui savent comment je peux être quand je suis cette personne. Et encore... Faut dire, je suis hyper sociable mais je ne suis (toujours) pas capable de verbaliser (comme je le voudrai) ce coté de ma personnalité. Alors, ceux qui ont vécu ces périodes ou je n'étais pas la fille drôle et joyeuse savent jusqu'a quel point la tristesse et le mal-être peuvent m'envahir et me dévaster.
Sombre, mystérieuse, attiré comme un aimant vers l'auto destruction, la noirceur et la mélancolie. Je suis une femme torturé par la vie, par ma vie. Je ne suis pas une exception, on est tellement à être comme ça. On n'y peux rien.
On a pas eu la chance qu'on aurai espéré, de pouvoir grandir et se construire sans larmes, sans drames, sans douleurs infâmes.
Je fais partie de cette catégorie de gens qui affiche un sourire pour cacher leurs drames intérieurs, pour ne pas montrer que la vie, au final, ça les terrifie.
Je fais partie de cette catégorie de gens à qui on a volé leur innocence beaucoup trop tôt.
Je fais partie de cette catégorie de gens qui devront se battre contre eux même, contre leurs démons jusqu’à leur dernier souffle.
Parfois, j'ai peur que mon coté sombre reprenne le dessus et de replonger dans ce monde de noirceur, de doute, de peur, de douleurs...de mort. Et puis, je me dit que ce n'est pas possible, car dans ma solitude contre moi même, je suis entouré.
Mon mari, mes parents, mon fils, mes amis. Je ne peux pas redevenir celle que j'ai pu être. Je dois continuer ma métamorphose. Un peu comme la chenille devient papillon, je dois continuer mon pti bonhomme de chemin pour être celle que je souhaite devenir : une femme heureuse.
Alors je continue mon chemin, et ça me réussi (heureusement !!). Mais je sais que même une fois que je serai Papillon, je ne pourrai jamais oublié que j'ai été chenille... Jamais.... Et c'est peut être ce souvenirs indélébile qui fera en sorte que je ne retourne jamais chenille... Je ne sais que trop bien la douleur d'être chenille...
Rassurez vous, je me confie à vous ce soir, mais demain, tout sera rentré dans l'ordre et je serai de nouveau celle que je suis 90 % du temps. Cette nana drôle, enjoué et complètement barré, et que vous aimez (et vous avez raison !!). La nana papillon !
Mais ce soir, je suis un peu chenille. Ça arrive. C'est normal...
J'ai l'impression d'être une skizo, d'avoir deux personnalité, mais ce n'est pas le cas...
Je suis une personne dépressive.
La route est longue pour s'en sortir et la route, je l'ai faîte depuis un moment. J'ai marché, affronté toute sorte d'obstacles. Je suis tombé plusieurs fois, je me suis relevé autant de fois. Ça à été dur...
Maintenant, je sais que je me suis sorti de mes tourments mais je sais aussi que si je lâche la bride, mes démons reviendrons et la maladie (car c'est une putain de maladie !!) reviendra. Et je n'en veux pas de nouveau dans ma vie. J'ai plus de place pour elle !
Je dédie cet article à ma maman, qui sait, qui à su, et qui va devoir encore marcher, car la route est longue...
A toute les personnes qui ont traversé avec moi ces moments ou j'étais chenille, qui ont souffert avec moi et pour moi... pardon, et merci.
Je dédie également cet article a toute les personnes dépressives, bipolaires... Le chemin est long mais il n'est pas insurmontable. Ca prends du temps, beaucoup de temps, parfois (et souvent) une vie entière de combat, mais c'est bénéfique et salutaire... Courage !
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